Rechercher une Offre d'emploi

Un jeune entrepreneur, diplômé d'IDRAC Business School, mise sur le linge de bain made in France et ranime un secteur en déshérence

Kuci.fr : Acheter 100% français c’est être un consommateur citoyen

Publié le 10 juillet 2014

C'est après un voyage en Asie où il a observé l'attractivité des produits français que Vladimir Roybet, ancien étudiant en Marketing et Gestion des Entreprise à l'IDRAC, a eu l'idée de lancer son projet d'e-commerce made in France. Ainsi, www.Kuci.fr est une start-up qui fabrique et commercialise en ligne du linge de bain 100% made in France. Fort d'une expérience de 3 années dans la communication digitale et d'un désir d'être son « propre patron » depuis le début de ses études, Vladimir Roybet a su insuffler une nouvelle dynamique à un secteur qui semble manquer de valeur ajoutée pour le consommateur. Il s'impose alors comme un entrepreneur dynamique et innovant. Les collections de serviettes et de draps de bain fabriquées à Thizy les Bourgs près de Roanne, sont commercialisées uniquement en ligne. Pour se créer un capital de départ et financer sa première collection de 28 références, Vladimir Roybet a lancé, il y a 2 mois, une initiative originale en proposant en prévente différents packs de linges de bain pour un panier allant de 5 à 105 euros. Pari réussi pour ce jeune entrepreneur qui allie modernité des outils de communication et savoir-faire traditionnel français. Il prouve que le 100% français a encore sa place dans l'économie nationale.

Une formation pour se lancer dans l'entreprenariat

Pour Vladimir Roybet, pas de doute, sa formation à l'IDRAC « a été un véritable tremplin pour se lancer dans l'entreprenariat. Je me sers continuellement des bases théoriques apprises lors de mon cursus. » Ancien étudiant du programme Marketing et Gestion des Entreprises d'IDRAC Business School, cette formation lui permet de bien appréhender le monde de l'entreprise pour lancer une entreprise (gestion, stratégie de marque, protection de l'entreprise, développement international, etc.).Vladimir a aussi eu la chance de pouvoir s'appuyer sur ses anciens enseignants pour l'aider à valider son projet et challenger son business model. L'alternance lui a aussi permis d'approfondir et de prendre le temps de « vivre l'entreprise ». « J'ai notamment été formé aux techniques digitales lors de monalternance. Mon entreprise d'accueil avait un management assez atypique : les collaborateurs étaient libres de prendre des décisions. Du coup, j'ai pu me responsabiliser et apprendre très vite et transférer ces acquis pour ma propre entrepris », explique-t-il.

Questions 100% françaises à...

...Vladimir Roybet, diplômé d'IDRAC Business School et Président-fondateur de Kuci.fr

Les français attendent-ils vraiment des produits 100% français malgré leur prix souvent élevé ?

Il y a un véritable engouement pour les produits made in France. La fabrication française répond à 2 attentes : rassurer sur la qualité des produits et donner du sens à son acte d'achat en contribuant à l'effort collectif de relocalisation et de sauvegarde de l'emploi. C'est vrai, le made in France est difficilement compétitif au niveau prix. Pour Kuci, la main d'œuvre représente plus de 60% du prix de revient. Il peut donc être un frein au passage à l'acte d'achat pour certaines personnes, mais pas de doute, la qualité française justifie largement le prix des produits. Il y a un véritable marché pour le made in France, deux français sur trois estiment que le critère de fabrication en France justifie de payer un produit de 5 à 10% plus cher. Je suis de mon côté favorable à ce que le gouvernement apporte son soutien aux entreprises qui fabriquent en France.

Pour vous que représente ce principe du 100% français ?

Le 100% français est pour moi une vraie philosophie et un choix personnel. J'aime les beaux produits et la qualité. Je suis prêt à mettre 10-20% de plus pour avoir un produit préservant nos emplois en France ,être un consommateur et un entrepreneur citoyen.