Les Olympiades des Sciences de l'Ingénieur récompensent les étudiants les plus inventifs

une manifestation importante pour la valorisation du métier d’ingénieur

Publié le 22 mai 2012

Pour la troisième année consécutive, à l'initiative du Ministère de l'Education Nationale et de l'Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles (UPSTI), en partenariat avec la Société des Ingénieurs Arts et Métiers ParisTech, se tiendra la finale des Olympiades des Sciences de l'Ingénieur le 30 mai 2012, dans les locaux d'ErDF à Clamart. Ces Olympiades représentent pour les lycéens de première et terminale des filières scientifiques et technologiques l'occasion de rivaliser d'inventivité en menant un projet expérimental novateur.

Pour cette troisième édition des Olympiades des Sciences de l'Ingénieur, plus de 250 projets ont été présentés par 23 académies, soit plus de 1000 élèves et 400 professeurs ayant participé à l'opération.

60 projets sont encore en lice pour la finale, 5 d'entre eux seront récompensés, selon différents critères tels que la capacité d'innovation, l'esprit critique, la maîtrise du sujet, la formulation d'hypothèses ou encore le dynamisme dans la présentation. Pour les récompenser, les organisateurs ont réuni un jury composé de professionnels - inspecteurs de l'Éducation Nationale, personnels enseignants, ingénieurs, enseignants chercheurs... L'opération est parrainée par Jérôme Bonaldi, journaliste et animateur spécialisé dans les sciences et les inventions.

  • Des étudiants très inventifs

Le projet vainqueur de l'édition de 2011 était un hexapode : fondé sur les concepts du bio mimétisme, ce petit engin robotisé est capable de se déplacer en autonomie dans un espace permettant, grâce à une caméra, de rendre compte de son environnement. L'équipe ayant mené ce projet était constituée de trois jeunes filles, étudiantes en classe de première scientifique au lycée Louis Le Grand de Paris.

Les lauréates de l'an dernier, Céline Lay, Fanny Risbourg et Ophélia Bolmin, ont d'ailleurs également remporté la finale du concours C'Génial, qui s'est tenue au Palais de la Découverte le 12 mai dernier. Elles sont donc qualifiées pour les finales internationales qui auront lieu début septembre 2012 à Bratislava.

« Nous notons chaque année une forte participation féminine aux Olympiades, ce qui vient contrer toutes les idées reçues selon lesquelles les filles ont un manque d'intérêt pour les métiers scientifiques, » précise Hervé RIOU, Président de l'UPSTI. « Nous avons également été impressionnés par le professionnalisme et l'engagement des jeunes candidats. Ils sont très investis dans leur mission et tous les projets relèvent de beaucoup d'inventivité et d'une grande précision technique », ajoute-t-il.

  • Les Olympiades, une manifestation importante pour la valorisation du métier d'ingénieur


L'organisation de ces Olympiades reflète notamment la nécessité pour les ingénieurs de valoriser leur métier et de donner envie à un maximum de jeunes de s'orienter vers les filières scientifiques.

Monsieur Luc Chatel, présent lors de la cérémonie de remise des prix l'an dernier, avait déclaré : "L'organisation de ces Olympiades correspond parfaitement aux mesures que j'ai souhaité mettre en place pour redonner aux jeunes le goût des sciences : une pratique concrète, sous la forme de projets collectifs, qui relient la science aux technologies que nous utilisons au quotidien. Ce pont entre modélisation, théorie et réalisation concrète agit comme un accélérateur de vocations scientifiques."

« Nous allons devoir, au niveau national et international, compter de plus en plus sur les sciences de l'ingénieur à l'avenir, » conclut Hervé RIOU, Président de l'organisation. « Les enjeux sont importants : nouvelles technologies, mobilité, développement durable, etc. autant de sujets qui nous rappellent que les ingénieurs sont au cœur de notre économie alors qu'aujourd'hui certaines études parlent de pénurie sur ces métiers. » (cf. dernière étude de Pôle Emploi, publiée le 10 mai 2012 précisant qu'il existe une pénurie dans le recrutement des profils ingénieurs).