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Faut il être surdiplômé pour trouver un emploi?

Il ne sert à rien d'être surdiplômé pour trouver un emploi, Soyez motivé !

Publié le 09 août 2007

Ajilon, via ses deux de ses entités, Ajilon IT Consulting et Ajilon Engineering, poursuit leurs recommandations estivales. Le savoir-être est plus important que le savoir-faire. Si aujourd’hui, le diplôme est toujours une valeur sûre, le phénomène de « démocratisation » des titres universitaires, ne fait pas de lui LE critère différentiateur sur lequel l’employeur va baser sa décision. Aussi, mieux vaut être sur-motivé que sur-diplômé. Votre ténacité peut faire toute la différence !

Le diplôme : un critère important mais pas essentiel pour le recruteur

Les français étudient de plus en plus longtemps. Aujourd’hui, 80% d’une classe d’âge passe le baccalauréat et un tiers des actifs âgés de 25 à 39 ans revendiquent un diplôme supérieur au bac. La rentabilité du diplôme ne faiblit pas, puisque démarrer à 25 ans plutôt qu’à 17 garantit un revenu 2 fois supérieur et un diplômé post bac obtient un salaire supérieur de 36% à celui du bachelier.

Les entreprises ont besoin de personnes qualifiées, et notamment pour certaines fonctions spécifiques (ingénieurs, techniciens...), mais ce qu’elles privilégient c’est l’expérience et surtout la motivation.





L’avis des recruteurs d’Ajilon

Démarrer sa carrière sans diplôme est forcement plus difficile mais pas rédhibitoire. Si les diplômes aident au départ d’une carrière, ensuite c’est la personnalité qui fait la différence : capacité de remise en cause, écoute, sens relationnel.... Mais ceci n’est pas applicable dans les domaines techniques. Ainsi pour les ingénieurs et informaticiens, les diplômes sont exigés. Mais à formation égale, une personne plus motivée ira plus loin et plus vite.

Il faut également noter que certains autodidactes, forts de leur motivation et d’un esprit de « revanche » parfois trop exacerbé, peuvent parfois faire preuve de trop d’impatience, d’un manque de tolérance vis à vis de ceux qui sont diplômés.

Enfin, reprendre ses études peut être une excellente opportunité de valider « ses acquis », et de mettre ses complexes au placard. Ajouter un peu de théorie à une belle expérience est souvent plus efficace que d’essayer de transposer des acquis théoriques dans la réalité professionnelle.