Duplessy & The Violins of the World Nouvel - album Crazy Horse

Asie toujours, esprit du blues souvent, rythmes celtiques et mélodies de la steppe mongole.

Publié le 26 mars 2016

Après cinq ans de tournées et de concerts à travers le monde, nous retrouvons Duplessy and the Violins of the Word pour Crazy Horse. Mathias Duplessy, musicien et compositeur, propose à travers la rencontre exceptionnelle de trois grands maîtres de la vièle, un voyage musical pareil à un road movie des nouveaux mondes, un western en plein Gobi.

Musicien multi-instrumentiste, compositeur de musiques de films, Mathias Duplessy est présent sur les scènes internationales de musiques du monde et de jazz. Il sait fédérer des musiciens parmi les plus talentueux, puis compose, enregistre et produit ces rencontres musicales improbables et inoubliables. En 2009, il imagine une rencontre entre 3 vièles asiatiques, jouées par de jeunes virtuoses capables de faire le lien entre maîtrise d'une tradition héritée et modernité. Il revient cette année avec Crazy Horse, nouvelle aventure avec les Violins of the Word. Accompagné de Guo Gan, Aliocha Regnard, et Enkhjargal, Mathias Duplessy nous entraine dans un voyage musical surprenant que l'on démarre avec Crazy Horse qui devrait plaire aux fans d'Ennio Morricone.

Road movie des nouveaux mondes, western en plein Gobi, peintures à l'encre de chine, plaintes anciennes de l'Asie centrale : les voix sont plus présentes dans cet album, elles s'entremêlent dans le tissu des cordes avec magie pour livrer un album cinématographique.

Un clin d'oeil à la musique occidentale avec la célèbre Pavane pour une infante défunte de Maurice Ravel, un arrangement de Mathias Duplessy, qui vient faire fait écho à l'Asturias du premier album....

Après 5 années de tournée et de concerts, le nouvel opus de cette rencontre transculturelle est disponible !

Mathias Duplessy

guitariste, poly-instrumentiste, compositeur

Mathias Duplessy commence l'étude de la guitare classique à l'âge de 5 ans. A 18 ans, il est un jeune professionnel déjà recherché. Il se tourne vite vers les musiques traditionnelles. La musique flamenca à Grenade avec Yerbita et Emillio Maya, la musique ottomane avec Nedim Nalbantoglu, la musique indienne du nord, et enfin la musique mongole avec Enkh Jargal.

Riche de ces influences extra-européennes, il va assimiler petit à petit cette immense corpus mélodique, puis apprendre à conjuguer, par le prisme de sa faconde d'écriture, monodies anciennes et actuelles avec un sens rythmique puissant et un talent d'orchestrateur hors-pair.

Il a accompagné pendant plus de 15 ans de nombreux artistes de la scène world parisienne : les chanteuses Monica Passos, Bevinda, Sophia Charaï, les chanteurs Ameth Male, Dikes... Il sort en 2008 son premier album sous son nom : "l'Hermite Voyageur".

Depuis, Mathias Duplessy est principalement sollicité pour sa qualité de compositeur pour le cinéma, en Inde, en France et au Maroc. Il a écrit récemment les musiques du film de Cédric Kahn « Vie Sauvage » et de « Finding Fanny » (2 nominations au Film Fair Awards en 2015).

Pour la scène, il privilégie les tournées de concert avec son ensemble Mathias Duplessy & les Violons du Monde, mais également en duo avec Sophia Charai ou en trio avec le chanteur pakistanais Mukhtiyar Ali.

Guo Gan

vièle er-hu


Diplômé du Conservatoire de Musique de Shenyang, il est distingué par un premier prix au concours de musique traditionnelle de la province du Liaoning. Nommé professeur de vièle er-hu (vièle à deux cordes chinoise) et de percussion au conservatoire de musique du Liaoning, il n'en demeure pas moins attaché au spectacle vivant : il est percussionniste et soliste de er-hu au sein de la compagnie de théâtre et danse du Liaoning, tout en participant à la création du groupe de jazz Gyq.
Il continue ses apprentissages une fois installé en France (en 2001) à l'Ecole Nationale de Musique de Paris (classe de percussion / jazz).

Très vite, il donne de nombreux concerts en France, invité notamment par l'Unesco, puis dans toute l'Europe. En 2002, il participe à l'enregistrement de la musique du film L'idole, composée par Gabriel Yared. A l'occasion de « l'Année de la Chine en France » (2004), Guo Gan participera à plusieurs reprises à ces célébrations, et notamment avec la compagnie de danse contemporaine Gang Peng.

En 2005, il est l'invité soliste du compositeur Yvan Cassar dans le poème symphonique « l'Encre de Chine » avec l'Orchestre de l'Opéra de Paris (représentation au Palais des Congrès, Paris).

En 2006, le violoniste de jazz Didier Lockwood l'invite pour un concert intitulé « Violons Croisés ». Il joue encore dans un tout autre univers, celui de la musique baroque occidentale, au sein de l'ensemble « XVIII-21 ».

Avec son épouse Lui Long, il joue en duo piano/er-hu.

En quinze ans, Guo Gan est devenu l'ambassadeur du violon chinois (er-hu) en France et en Europe. Interviewé par TF1, France 3 et France 4, son approche musicale ouverte sur « les deux mondes » (oriental et occidental) a fait de lui un passeur de culture.

EnkhJargal

vièle morin khuur, chant diphonique

L'un des plus grands virtuoses de la "vièle à tête de cheval", et excellent chanteur, vit désormais en Allemagne. Enkhjargal Dandarvaanchig est né en 1968 à Ulaanbaatar, capitale de la Mongolie. Il découvre la musique traditionnelle mongole en famille, et poursuit un cursus d'apprentissage de la vièle morin khuur au conservatoire d'Ulaanbaatar, auprès du grand maître G. Jamjan.

Jeune adulte, il joue alors au sein d'une formation traditionnelle en quintet, et sillonne l'immense territoire mongole où il côtoie les pratiques du chant diphonique. Il en assimile au fil du temps la technique pour en devenir aujourd'hui l'un des plus étonnants et brillants représentants.

Il n'en délaisse pas moins la maîtrise instrumentale de son instrument, la vièle à tête de cheval (morin khuur), dont il est un des plus brillants interprètes mondiaux.

Enkhjargal décide alors de s'installer en Allemagne pour faire connaître son art en Occident. Il est alors accueilli sans tarder dans les capitales européennes et aux USA.

Parallèlement aux concerts de musique traditionnelle mongole, Enkhjargal, côtoyant les musiques actuelles occidentales depuis plusieurs années, est régulièrement sollicité par des ensembles ou des compositeurs dans le domaine du jazz et des musiques électroniques.

Aliocha Regnard

vièle scandinave Nickelharpa

Violoniste de formation, Aliocha Regnard s'oriente très tôt vers les musiques improvisées. A partir de 1998, il va découvrir ses deux instruments de prédilection, deux vièles à archet à cordes sympathiques : le nyckelharpa d'origine suédoise et la fidula d'origine espagnole.

C'est avec le nyckelharpa qu'il compose et forge son univers musical, puisant son inspiration au coeur des musiques anciennes d'orient et d'occident.

En 2004, il forme le duo Alysma avec le flûtiste Patrick Rudant et en compose le répertoire. Depuis, le duo s'est produit à l'occasion de nombreux concerts, en France ainsi qu'en Europe (Russie, Sibérie, Suisse, Luxembourg). Le duo conduit une collaboration avec l'hôpital de Chalon-sur-Saône et l'hôpital de Trevoux (interventions dans les services de pédiatrie, néonatalogie et soins palliatifs).

De 2009 à 2014, Aliocha Regnard participe aux enregistrements des quatre albums de Luc Arbogast (Universal Music France).?Depuis 2012, il se produit avec l'ensemble "Canticum Novum" dans les programmes "Aashenayi", "Ararat", "Paz Salam&Shalom" et "Topkapi", où se mêlent cantigas, musiques séfarades, turques, arméniennes, afghanes. Toujours pour "Canticum Novum", il participe en 2014 à la création du spectacle "Bulbul" et du trio "Ya Leyli", dont il est l'un des interprète.

  • Guo Gan, vièle er-hu
  • Aliocha Regnard, vièle scandinave
  • Enkhjargal, vièle mongole morin khuur, chant diphonique
  • Mathias Duplessy, guitare acoustique, percussions