Orchestre du mouvement perpetuel : The All and Nothing Show !

un cabaret contemporain qui contient toute la culture musicale du 20ième siècle

Publié le 20 avril 2008

L’Orchestre du Mouvement Perpétuel, c’est quoi ? Un concert de piano inspiré des oeuvres de Bartók, Mussorgski ou Ravel ? La nouvelle formation hype électro-trance-acoustique ?De la chanson où Léonard Cohen croise Jacques Tati ?


L’Orchestre du Mouvement Perpétuel c’est tout cela et bien plus encore : un ensemble atypique basé à Bruxelles, avec un pianiste classique italo-argentin époustouflant, un chanteur ostendais éblouissant (« Entre Brel et Arno, rien de moins ! » Thierry Coljon - Le Soir), chantant en français, maniant de surcroît des séquences électroniques, et une section rythmique qui groove comme James Brown ou bouge comme les productions de Lee Scratch Perry.


L’Orchestre du Mouvement Perpétuel est un cabaret contemporain qui contient toute la culture musicale du 20ième siècle (De Stravinsky à la musique électronique en passant par John Cage, David Bowie, The Stooges et la chanson réaliste). Un moment hors du temps. Une modernité intrigante. Emouvant, dansant, intime, poétique, puissant : magique.

 

Né de la rencontre entre Peter Bultink et Alejandro Petrasso, l’OMP tisse un imprévisible fil entre Ostende et Buenos Aires. Peter Bultink amène d’Ostende un accent teinté de mer du nord qui offre à ses textes ancrés dans la turpitude belge, le naturel d’une histoire racontée sur un coin de digue ou au détour d’une rue de Bruxelles.


Alejandro Petrasso propose la virtuosité de son piano à queue, nourri d’une dignité typiquement argentine qui lui permet d’exprimer avec grâce une mélodieuse mélancolie. Voilà donc l’improbable duo que forme l’OMP. Les vagues du nord qui se cognent contre le soleil du sud pour offrir ce mouvement perpétuel et chaloupé dont les chansons ne laisseront pas indifférent tant par leur facture que par leur propos tantôt incisifs, tantôt lyriques.
Les superlatifs vont bon train à chacune de leurs prestations. Premier lauréat de la Biennale de la chanson française de Belgique en 2004 ; découvert en 2006 au festival “Alors Chantes” à Montauban en 2005 par un public et des professionnels pantois, leur premier album a reçu le « Coup de coeur » de L’Académie Charles Cros.

 

The All & Nothing Show


Après un premier album et une centaine de dates en Belgique, France, Suisse et même en Grèce, l’OMP (l’Orchestre du Mouvement Perpétuel) s’est lancé de nouveaux défis.


Tout a commencé en 2004 sur scène, avec l’interaction entre l’électro groove, un piano à queue et une folle énergie : l’OMP voulait à tout prix retrouver cette énergie sur son deuxième album. Très rapidement, la coopération avec une section rythmique (basse et batterie) s’est imposée. S’est ainsi renforcé le duel de la puissance du groove de Peter Bultink et du raffinement des mélodies classiques d’Alejandro Petrasso.
« The All & Nothing Show » est né d’esquisses électroniques et de samples créés par Peter et retravaillés en collaboration avec le producteur Serge Feys (T.C. Matic).


Les sessions ont alors été enregistrées, coupées et samplées avant d’entamer les enregistrements au studio Caraïbes de Bruxelles en mars 2007. Peter et Serge Feys se sont rendus dans la banlieue parisienne, à Puteaux, ville de Marcel Duchamps, pour mixer l’album avec Gilles Martin (Deus, Zita Swoon, Tuxedomoon...). C’est finalement à Bruxelles, en août que s’est terminé le travail avec le mastering musclé de Rudy Coclet.
Pour les textes, Peter s’est plongé dans l’extraordinaire univers de son maître à penser, le génial Robert Filliou et des taoïstes chinois. Il les a une fois de plus co-écrits avec Pauline Tilmant.

 

Les sessions ont alors été enregistrées, coupées et samplées avant d’entamer les enregistrements au studio Caraïbes de Bruxelles en mars 2007. Peter et Serge Feys se sont rendus dans la banlieue parisienne, à Puteaux, ville de Marcel Duchamps, pour mixer l’album avec Gilles Martin (Deus, Zita Swoon, Tuxedomoon...). C’est finalement à Bruxelles, en août que s’est terminé le travail avec le mastering musclé de Rudy Coclet.
Pour les textes, Peter s’est plongé dans l’extraordinaire univers de son maître à penser, le génial Robert Filliou et des taoïstes chinois. Il les a une fois de plus co-écrits avec Pauline Tilmant.