LMDE donne son avis sur la précarité étudiante en France

la mutuelle des étudiants poursuit son engagement auprès des étudiants avec des actions concrètes pour lutter contre la précarité

Publié le 13 février 2023

Les étudiants sont particulièrement exposés à la précarité. Le phénomène s'est fortement exacerbé au cours de la pandémie mondiale de Covid-19. Différents dispositifs d'aides ont été mis en place par le gouvernement tandis que la mutuelle des étudiants poursuit son engagement auprès des étudiants avec des actions concrètes pour lutter contre la précarité.

Un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté

Dans son ouvrage « Grande pauvreté et précarité économique et sociale », Joseph Wresinski définit la précarité comme « l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle conduit le plus souvent à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l'existence qu'elle tend à se prolonger dans le temps et devient persistante, qu'elle compromet gravement les chances de reconquérir ses droits et de ré-assumer ses responsabilités par soi-même dans un avenir prévisible?».

Car oui, comme l'explique La Mutuelle Des Étudiants, la précarité a de multiples conséquences, et ce, dans plusieurs domaines de la vie. Les étudiants sont particulièrement exposés, d'autant plus depuis la crise sanitaire qui a pénalisé certaines entreprises qui permettaient aux étudiants de gagner leur vie. D'après la 6é étude nationale pour la santé des étudiants réalisée par l'institut CSA pour LMDE - Groupe INTERIALE, 24% des étudiants se sont retrouvés dans une situation de précarité au cours des 12 derniers mois. Et 45% rencontrent des difficultés financières au cours du mois.

Il faut dire que si l'accès à l'enseignement supérieur s'est démocratisé au cours des vingt dernières années, les frais inhérents et le coût de la vie, eux, ne cessent d'augmenter. Les organisations et les associations pointent notamment du doigt le système d'attribution rétroactif des bourses qui ne correspond pas toujours à la réalité du foyer à l'instant T. Car il faut rappeler que si les étudiants sont considérés comme de jeunes adultes, ils sont toutefois souvent rattachés au foyer fiscal de leurs parents qui ne peuvent ou ne veulent pas toujours les aider.

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Les conséquences de la précarité étudiante

De nombreux étudiants doivent avoir une activité rémunérée pour faire face à leurs divers frais. D'après l'ENSE 6*, 41 % des étudiants ont eu une activité rémunérée au cours des 12 derniers mois. Et 17% d'entre eux, d'après une étude de l'OVE**, estiment qu'avoir un job étudiant a un impact négatif sur leurs résultats scolaires.

Mais d'autres chiffres sont préoccupants et concernent la santé des étudiants. Si 51% privilégient l'alimentation dans les périodes de précarité, 41% des étudiants déclarent ne pas manger équilibré à cause de raisons financières. 33 % d'entre eux ont renoncé à se soigner pour des difficultés financières. Forcés de devoir prioriser leurs dépenses, un tiers d'entre eux fait également le choix de ne pas avoir de couverture santé***. Très inquiétant, 36 % des étudiants avouent avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, un chiffre en hausse depuis la précédente étude de LMDE datant de 2019. Les raisons de ces pensées suicidaires sont pour 26% la vie personnelle des étudiants et pour 58% un mélange entre la vie personnelle, professionnelle et familiale.

Des chiffres qui nécessitent de prendre en considération leur mal-être et de développer les solutions pour lutter contre l'instauration de la précarité sur cette population particulièrement exposée.

LMDE lutte activement auprès des étudiants

Face à la précarité grandissante des étudiants, le gouvernement et les acteurs de la vie étudiante ont décidé de mettre en place différentes initiatives pour les aider : distribution d'aide alimentaire et de produits de première nécessité, exonération de frais d'inscription, épiceries étudiantes gratuites, resto U à un euro... Pour sa part, la mutuelle des étudiants continue de créer des garanties complètes et adaptées à leurs besoins et leurs budgets.

#1 Une mutuelle accessible aux petits budgets

Pour éviter que la paupérisation avérée des étudiants ne se traduise par un report voire une renonciation aux soins, La Mutuelle Des Étudiants a décidé pour la 4e année consécutive de ne pas augmenter ses tarifs pour l'année universitaire 2022/2023. Et parce qu'il est dans nos valeurs mutualistes d'accompagner nos étudiants à mieux prendre soin de leur santé, LMDE s'engage à leur proposer l'offre la plus abordable du marché (4,90 euros par mois) pour leur faciliter l'accès à une complémentaire santé.

#2 La mutuelle des étudiants un volet prévention pour répondre anticiper les besoins des étudiants l

La mutuelle des étudiants intègre également à ses garanties des forfaits prévention visant à favoriser le bien-être psychique et physique. Ce forfait prévention prévoit au cumulé jusqu'à plus de 1 045 € de remboursement sur avec la garantie Zen, par exemple :

  • le remboursement de la première séance chez un nutritionniste;
  • 150 €/an pour des séances de médecine douce (acupuncture, chiropraxie, sophrologie...) ;
  • 30 €/an pour un abonnement sportif de sport ou un pass vélo
  • avec également jusqu'à 50 €/an pour les équipements de sécurité routière comme le casque de vélo pour les vélos (casque).
  • Mais aussi le remboursement d'un moyen de contraception prescrit et non remboursé par la Sécurité Sociale ainsi que le remboursement des préservatifs (externes ou internes) ou encore d'un moyen de contraception d'urgence.

Première mutuelle à avoir inclus le remboursement des protections hygiéniques (de 20 à 25 € par an), consciente du budget conséquent de ces protections dans le budget d'une étudiante, elle encourage par ailleurs la mise à disposition de protections périodiques dans les établissements d'enseignement secondaire pour lutter contre la précarité menstruelle.

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#3 LMDE prend soin de la santé mentale des étudiants

Selon l'ENSE 6*, 73 % des étudiants déclarent avoir été affectés par la crise sur le plan physique, affectif mais aussi psychologique. D'où l'importance, d'autant plus en cas de précarité, de les accompagner dans cette période complexe afin qu'ils retrouvent leur équilibre et leur bien-être.

C'est pourquoi la mutuelle des étudiants inclus dans toutes les garanties santé, dès la garantie Hospi, la prise en charge intégrale de la première séance de bilan chez un psychologue, à laquelle s'ajoute un forfait de 40 €/séance (de 2 à 10 séances en fonction de la formule choisie par l'étudiant).

De plus, la mutuelle des étudiants met en place depuis de nombreuses années des actions d'information et de sensibilisation portant sur ce sujet encore souvent tabou.

Elle encourage les jeunes à prendre la parole et à se faire accompagner en encourageant notamment l'action des Bureaux d'Aide Psychologique Universitaires (BAPU). LMDE assoit sa position d'acteur engagé auprès des étudiants. Bien plus qu'une mutuelle étudiante, elle veille à les accompagner à chaque étape de leur parcours afin de leur permettre de s'épanouir et de mener à bien leurs projets tout en restant en bonne santé.

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*Enquête Nationale sur la Santé des Étudiants par l'institut CSA pour LMDE, Groupe INTERIALE

** Observatoire de la vie étudiante - source Le Monde

*** Baromètre Epsy pour la FNIM - source selectra info


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