Hipster : avez-vous le look hipster ?

Des choix vestimentaires qui permettent de rejeter les attitudes incultes et ignorantes du consommateur lambda...

Publié le 14 mars 2013

Le terme « hipster » a fait sa première apparition dans les années 1940 alors qu’il servait à désigner les amateurs de jazz et principalement du Bebop.
Adoptant le mode de vie des jazzmen, notamment sur le plan vestimentaire, l’usage de drogues, de l’humour sarcastique, de l’attitude cool et des codes de conduite sexuelle libre, le hipster se forgeait le style des noirs urbains de cette époque.

 

Ce n’est qu’à partir des années 90 que le terme hipster a été remis au goût du jour par une catégorie de jeunes d’une vingtaine d’années vivant dans une classe moyenne et installés dans les grandes villes.
Depuis 2010, le paysage hexagonal voit peu à peu l’apparition de ces jeunes adultes hipsters qui deviennent accros à la mode et à la culture « non-mainstream ». Ces hipsters adoptent plus spécifiquement une sorte de musique alternative et électronique autour du rock mais aussi des films d’auteur et des tendances, sur le plan culturel, qui émergent des sites internet et des jeux, sans oublier une bonne connaissance artistique et littéraire.

 

En revenant à la source, le mot hipster serait un dérivé de hip, un terme anglo-saxon synonyme de cool et qui proviendrait d’un dialecte sénégalais le Wolof où il sert essentiellement à désigner quelqu’un de connecté, bien informé et possédant une longueur d’avance sur son temps.

Pour sa version actuelle, le hipster prend une toute autre forme et navigue entre autodérision et attitude blasée. Il incite son partisan à se forger une allure volontairement nonchalante mais sophistiquée, mais aussi à osciller entre addiction high-tech et inspiration vintage, entre carpe diem et nostalgie ou encore entre génération Y et génération MTV. Les hipsters adoptent lors de leurs conversations des vocabulaires où le français et l’anglais sont utilisés à bon escient. Ils sont ainsi totally bilingues et essayent souvent de caser les termes hype, arty ou maintsream.

 

En termes de style, le hipster revient donc à un mélange de coupes rétro et de vêtements basiques tels que chemise denim et col Claudine pour les femmes alors que, chez les hommes, c’est plutôt chemise à carreaux, veste en velours côtelé et polo Fred Perry.
Ainsi, pour avoir le vrai look hipster, il suffit de bien mixer les habits de ces genres en les décalant avec de nouvelles marques plus pointues telles que les sweats Brooklyn We Go Hard, les T-shirts à message SixPack France ou encore les créations féminines de la célèbre Maison Scotch.

Des choix vestimentaires qui permettent de rejeter les attitudes incultes et ignorantes du consommateur lambda.

 

Enfin un hipster ne peut sortir de chez lui sans de grosses lunettes souvent colorées et sans son appareil photo style old-school.

Ainsi, la plus grande particularité des hipsters actuels est qu’ils sont difficilement « classables », bien qu’ils reprennent certains codes des générations précédentes, alliés à une touche « rétro » fortement revendiquée.

Reposant sur des valeurs qui leur sont propres, les hipsters adoptent la contre-culture, la pensée indépendante, la créativité, la politique progressiste, l’intelligence ainsi que l’humour acide et décalé.