Proposition de loi sur les stages à l'étranger

Philip Cordery propose de favoriser et mieux encadrer la mobilité internationale des étudiants

Publié le 26 février 2014

Philip Cordery, député des Français du Benelux, a présenté, mercredi 19 février, lors de l'examen en séance publique de la proposition de loi tendant au développement, à l'encadrement des stages et à l'amélioration du statut des stagiaires, le rapport pour observations de la commission des affaires européennes. Cette procédure de saisine pour observation de la commission des affaires européennes permet d'apporter une perspective européenne à des sujets nationaux.

Effectuer un stage à l'étranger représente une opportunité pour les étudiants qui peuvent ainsi acquérir une expérience internationale, apprendre de nouvelles méthodes de travail, développer des qualités interculturelles et améliorer leurs connaissances linguistiques a déclaré le député Autant d'atouts dans la recherche d'un emploi. Cependant, beaucoup d'étudiants candidats au départ à l'étranger sont confrontés à une barrière économique. Par ailleurs, ceux qui partent méconnaissent souvent leurs droits et leurs devoirs dans le pays d'accueil par manque d'infomation, ce qui les rend plus vulnérable.

Le rapport recommande de compléter la proposition de loi pour favoriser et mieux encadrer la mobilité des stagiaires. Il propose ainsi de systématiser un dialogue entre l'établissement d'enseignement français et l'organisme d'accueil étranger sur la base des dispositions de la loi française afin d'inciter au respect de nos normes d'encadrement, y compris la gratification minimale. Il conseille d'informer les stagiaires sur la réglementation en vigueur dans le pays d'accueil en annexant une fiche d'information à la convention de stage. Enfin, il prévoit d'encourager le développement des programmes de mobilité notamment à travers le nouveau programme Erasmus +. Des amendements déposés par Philip Cordery et Sandrine Doucet, également membre de la commission affaires européennes ont été adoptés en séance afin d'inclure ces recommandations dans la loi.

La mobilité des étudiants constitue d'ores et déjà une réalité européenne. En l'absence de réglementation européenne, il était essentiel de mieux encadrer les stages effectués à l'étranger afin de permettre à un plus grand nombre de jeunes de pouvoir bénéficier des atouts de la mobilité européenne.