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Est-il encore possible de s'épanouir en SSII ?

Les salariés de Seriacom témoignent et vont à l'encontre des « a priori »

Publié le 26 septembre 2007

Travailler en SSII rebute les ingénieurs si l'on s'arrête à la réputation de ces sociétés de service: « Taux de rotation élevés », « désolidarisation », ou bien appelés «les abandonnés des RH »
Pourtant, les salariés de Seriacom Groupe se mobilisent et témoignent sur leur environnement de travail, leur évolution au sein de la société et leurs perspectives.

Une gestion à visage humain

« Nous ne sommes pas considérés comme du CA », déclare Luc Muir, chef de projet junior.

Une gestion à visage humain, c'est être à l'écoute des besoins de ses collaborateurs.

« Lorsque j'ai demandé à changer de mission, nous en avons longuement discuté avec mon chef de projet pour évaluer le domaine où je serai le plus épanoui et donc le plus compétent. Cette écoute des besoins est à la fois bénéfique au collaborateur, au client et donc à la société. Nous n'intervenons pas auprès de nos clients à titre d'ingénieur mais de prestataire de service. C'est pourquoi nous devons être dans les meilleures dispositions pour mener à bien notre mission. »

« Chez les grands comptes, on recrute plutôt des profils débutant sans se soucier à terme de leur évolution. A la différence des SSII plus petites, les structures liées aux grands comptes empêchent les collaborateurs d'exprimer leurs véritables attentes professionnelles et les chefs de mission d'y accéder. Le retour sur investissement temps n'est pas jugé suffisant pour que l'écoute des besoins soit placée au cœur de la gestion des ressources humaines. Chez Seriacom, le retour sur investissement est là et atteste de l'efficacité de notre politique RH. »

Un sentiment d'appartenance technique

Entré comme simple consultant en septembre 2001, Benoît Lim partage la direction du pôle Nouvelles Technologies - 60 personnes - de Seriacom depuis avril 2007 :

« Nous avions constaté qu'il manquait un encadrement technique au-delà du suivi commercial. Cette nouvelle structure nous permet de développer chez nos collaborateurs un nouveau sentiment d'appartenance au niveau technique. L'idée est de valoriser nos collaborateurs à travers l'échange de leurs expériences chez le client, de pouvoir être suivi continuellement en dehors d'un aspect strictement commercial. Les liens n'en sont que plus renforcés. »


Junior et senior, Seriacom recrute avant tout des profils.

« Chacun a sa chance : il n'y a pas de modèle de recrutement, les expériences sont diverses et enrichissantes pour tous » témoignage une consultante senior, Marina Byzov, embauchée chez Seriacom après une période sans travail de plus d'un an.

« Ma spécialité en langage informatique était devenue obsolète et n'intéressait aucun employeur. Seriacom m'a recruté sans a priori de l'âge et me permet de me former pour évoluer sur de nouveaux langages plus récents ».

Seriacom mise aussi bien sur les compétences techniques que les qualités humaines de ses collaborateurs et n'hésite pas à investir dans de nouveaux talents qu'ils soient seniors ou junior. Ainsi Quentin Beucher a été embauché alors qu'il n'avait pas encore obtenu son diplôme, après avoir effectué un stage et affirme « Seriacom a su me faire confiance.»

Une culture d'entreprise affirmée

« Il y a le travail et il y a le reste ». Seriacom a su créer au fil des ans un esprit, une culture d'entreprise, que la récente et forte croissance de la société n'a pas sapée. Cette culture d'entreprise, basée sur la création de liens durables et non professionnels en dehors du cadre de l'entreprise, est sans doute la marque de fabrique de Seriacom.

Il y a un an, François IlIou, consultant technique peoplesoft a accepté de rejoindre un client de Seriacom. Aujourd'hui, il participe encore aux initiatives de la société.

« L'ambiance y est vraiment conviviale » confirme-t-il et ajoute : « Il est agréable de voir que vos directeurs prennent le temps de s'occuper de vous. Dans une SSII, on peut très rapidement se sentir oublié chez le client. La création de ce lien empêche notre désolidarisation et explique pourquoi les offres d'internalisation nous séduisent relativement peu ».

Ainsi, après une expérience de deux ans à l'interne, Quentin Beucher est revenu chez Seriacom, regrettant l'environnement de travail par Seriacom.