Interview du fondateur de la Flash Mob de Genève !

Le Flash Mob, ce rassemblement éclair, sans but précis sinon celui de marquer et de passer un bon moments... Vous en avez sans doute déjà entendu parler ! Pascal Messerli, fondateur de la Flash Mob du 12 avril dernier revient sur cet évènement et nous explique comment ça marche :

Publié le 19 septembre 2008

Pascal Messerli a 43 ans, il est divorcé et père de deux enfants…

Mais il est surtout le fondateur de la flash mob, qui a eu lieu à Genève le 12 avril dernier !

Pour Capcampus, il a accepté de revenir sur cet événement et nous explique un peu plus le concept du Flash Mob !

Capcampus

On en parle beaucoup, mais au fait un flash mob c’est quoi exactement ?

Pascal :

Cela dépend pour qui !
Pour moi, c’est un simple spectacle qui ne doit servir aucune cause, ni business ni même me rapporter un sous.

On dit que cela ne sert à rien…

Mais on ne réunit pas plus de 800 personnes dans un hall de gare pour rien ! ! ! Je pense que les gens en ont marre de toutes les sollicitations qu’ils subissent. Faire un truc pour rien qui ne sert à rien, ça doit faire du bien.

Capcampus

D’ailleurs, d’où vient le mot « flash mob » ?

Pascal :

C’est de l’anglais, « Flash Mobilisation » : mobilisation éclair.

Capcampus

Avez-vous déjà participé à un flash mob ?

Pascal :

J’ai organisé une FlashMob « Freeze » dans le hall de la Gare de Genève le 12 avril 2008.

Capcampus

Comment vous est venu l’idée d’organiser un tel événement ?

Pascal :

Une vidéo d’une Frezze à New-York dans Grand Central Station.


Organisation d'un Flash Mob !

Capcampus

En quoi consistait votre flash mob ?

Pascal :

Les personnes devaient rester immobiles durant 5 minutes dans des positions farfelues. Ils et elles ont très bien joué le jeu. C’était impressionnant !

Capcampus

Combien y avait-il de participants ?

Pascal :

Environ 800 ! Il y avait du monde jusque sur les quais et devant la gare, bloquant les bus et les taxis, personne n’a bronché, pas même la police planquée dans un fourgon banalisé.

Capcampus

Côté organisation, comment vous y êtes vous pris ?

Pascal :

J’ai créé un groupe dans FaceBook et ai créé un « event » associé (20 minutes ! ! !), c’est tout ! Ensuite, je pense avoir de bonne connections car « l’event » à très vite fait boule de neige.

Capcampus

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite créer un flash mob ?

Pascal :

Si c’est à Genève, de passer par moi et si ça me semble cool, je fais suivre ou de créer un autre groupe, je n’ai pas de droits sur les FlashMobs.



Comment participer à un Flash Mob ?

Capcampus

Que faut-il faire pour participer à un flash mob ?

Pascal :

Faire partie d’un réseau social sur Internet. C’est là que ça se passe maintenant. Avant tout ce faisait par email.

Capcampus

Un prochain FlashMob de prévu ?

Pascal :

Secret défense !

Capcampus

Que faut-il faire pour pouvoir y participer ?

Pascal :

S’inscrire dans mon groupe « FlashMob Genève ».

Capcampus

Autre chose à ajouter ?

Pascal :

Oui, c’est dur de refuser les propositions alléchantes des agences de pubs qui voudraient bien récupérer l’affaire. Mais je tiendrais bon ! Je refuse également les causes humanitaires… c’est moche, n’est-ce pas ?, mais une FlashMob ne fonctionne pas si elle sert une cause ou un business, c’est comme ça.

FlashMob, c’est « un » ou « une » ??? pour moi c’est « une » !



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