Courrier de Bovet : un trait d'union entre les adhérents de cette association et les personnes détenues

Une expérience de cinquante ans

Depuis plus de 50 ans nous organisons l’échange de correspondances entre des détenus des prisons françaises et nos adhérents. Nous le faisons pour apporter écoute et soutien aux personnes incarcérées qui en expriment la demande.

Préparer la réinsertion

La démonstration a été faite que les échanges épistolaires, souvent de longue durée, parfois amicaux, avec des personnes extérieures au monde carcéral, ont sur les détenus une influence majeure, tant du point de vue psychique durant leur incarcération que de leur volonté de s’affranchir du passé, de renouer avec la vie citoyenne, à leur libération.

Une démarche reconnue

Notre association, non confessionnelle et apolitique, agit en liaison avec l’Administration Pénitentiaire.

Le respect du détenu

Notre éthique est basée sur le respect des droits de la personne : nous nous interdisons toute discrimination, qu’elle soit religieuse, politique, ethnique ou autre. Dans le même esprit, nous ne cherchons pas à connaître le motif de l’incarcération et laissons au détenu la liberté de se confier ou non au cours de la correspondance.

L’anonymat de l’adhérent

L’anonymat de l’adhérent a l’égard de son correspondant est rigoureusement respecté, l’échange des lettres se faisant sous le couvert d’un pseudonyme. Le détenu n’adresse son courrier qu’au siège de l’association, lequel, ayant substitué le nom de l’adhérent au pseudonyme connu du détenu, le fait suivre à son destinataire.

Correspondances en langues étrangères

De plus, depuis 2002, nous développons une action à destination des détenus étrangers qui représentent environ 21% de la population carcérale évaluée à 60.000 individus. Il s’agit alors de proposer aux détenus non francophones, isolés dans les 180 prisons françaises, des correspondants bilingues pouvant dialoguer avec eux.

15.000 lettres

Le Courrier de Bovet compte aujourd’hui un millier d’adhérents qui correspondent une ou deux fois par mois avec 1.200 détenus. Quelque 15.000 lettres transitent ainsi chaque année par la boîte postale de l'association.

1.000 détenus attendent un correspondant

Nous devons impérativement augmenter le nombre de nos adhérents pour répondre à la demande de correspondance en forte augmentation de la population carcérale.

Programme et budget

Pour répondre à cette attente, une campagne de promotion du Courrier de Bovet s’impose, ainsi que le renforcement de sa structure et de ses moyens administratifs. Pour mener à bien ce programme de 3 ans, 30.000 euros sont nécessaires.