Le patch UV, pour savoir quand s'arrêter !

Commercialisé depuis 2003, ce patch mesure l'intensité des UV reçues, et sonne l'alarme lorsque la brûlure est proche.

Publié le 28 juin 2006

On commence tous à prendre conscience des risques du soleil. Le cancer de la peau, en constante augmentation, n'est autre que la conséquence ultime de mauvais comportements. Peut être ce patch peut-il aider à les modifier...

Ne pas s'exposer aux heures ou les UV sont les plus intenses, toujours protéger les enfants, mettre de la crème solaire d'un indice élevé... autant de réflexes que nous commençons à avoir pour protéger notre santé. Pour autant, toutes ces précautions ne sont que les rudiments et n'empêchent pas quelques mauvais coups de soleil. En effet, les UV nocifs étant invisibles et ne procurant pas de sensation de brûlure de prime abord, on ne se rend compte du coup de soleil qu'une fois qu'il est là, c'est-à-dire trop tard.

C'est pour cette raison que le patch UV, avec son petit millimètre d'épaisseur, serait peut être l'indicateur qui nous permettrait de sauver notre peau. De couleur chair, il vire au bleu dès qu'il est au contact de rayon Ultra Violets (signe qu'il fonctionne bien) puis devient marron lorsqu'il est nécessaire de remettre de la crème. Sa dernière couleur, orange, est une véritable alarme ! Si vous ne vous mettez pas à l'ombre immédiatement, vous risquez de ressembler à une tranche de bacon grillée.

Son utilisation est donc simple comme bonjour, il vous suffit de le coller à un endroit exposé (épaule, dessus du bras), de vous enduire de crème protectrice (en faisant attention à ne pas en mettre plus sur le patch que sur le reste du corps, les résultats seraient faussés), et de vérifier de temps en temps sa coloration. Ce patch et waterproof et résiste à des températures d'environ 50°C.

Ces patchs UV sont commercialisés en pharmacie et parapharmacie, pour environ 13 euros la boite de dix. Beaucoup de bons points donc, à condition d'être conscient que ce patch ne constitue en aucun cas une protection supplémentaire, juste un moyen de quantifier la dose d'UV reçue. En clair, ils ne font qu'aider à prendre conscience du danger, pas à l'éviter. Par conséquent, les recommandations habituelles restent de rigueur.

Consultez notre article ''Bronzer sans Brûler'', pour plus de précisions.