🍇 4 élèves ingénieurs de CentraleSupélec mènent un projet inédit mêlant œnologie et intelligence artificielle.
🤖 Objectif : prédire la qualité d’un vin et son adéquation avec les goûts personnels de chaque amateur, sans dégustation préalable.
🍷 Projet mené en partenariat avec MVA.wine, fondé par Laurent Vernhes, ancien élève de l’école (promo 1988).
🧑🏫 Encadré par le professeur Frédéric Pascal, dans le cadre de l’association Automatants.
📱 Une application mobile pourrait voir le jour d’ici fin 2025 pour recommander les vins selon le profil gustatif de chaque utilisateur.
💡 Un projet alliant données, IA et sciences du goût, pour explorer comment la technologie peut mieux comprendre — et peut-être reproduire — les préférences humaines.
Quand l'intelligence artificielle rencontre l'art du vin ! Quatre élèves ingénieurs de CentraleSupélec, membres de l'association Automatants, se sont lancés dans un projet aussi ambitieux qu'original : utiliser l'IA pour prédire la qualité d'un vin et son adéquation avec les goûts personnels de chaque amateur, sans même avoir à le déguster.
Ce projet novateur est né d'une collaboration entre la Fondation CentraleSupélec et Laurent Vernhes, ancien élève de l'école (promo 1988) et fondateur de MVA.wine. Grâce au don qu'il a versé, les étudiants peuvent aujourd'hui travailler sur un vaste terrain d'expérimentation : l'application de l'intelligence artificielle au domaine du goût.
L'objectif ? Étendre les usages de cette technologie à des univers où la subjectivité est reine : les saveurs, les senteurs et les préférences gustatives.
« Le goût est fondamentalement humain. Appliqué au vin, il devient un terrain fascinant pour comprendre comment l'IA peut servir l'humain et même explorer ce qui fait de nous des êtres humains », explique Laurent Vernhes, fondateur de MVA.wine.
Tout a commencé lors d'un dîner entre Laurent Vernhes et Frédéric Pascal, professeur à CentraleSupélec, autour de grands vins de Bourgogne. L'idée est simple : si l'IA a permis à Vernhes, via son ancienne société TabletHotels.com, de prédire les hôtels préférés de chaque voyageur, pourquoi ne pas appliquer la même logique au vin ?
C'est ainsi qu'est né, en février 2025, un projet étudiant mené par quatre élèves ingénieurs dans le cadre d'Automatants, l'association spécialisée dans les initiatives en intelligence artificielle de CentraleSupélec.
Les étudiants travaillent actuellement à entraîner et tester des modèles d'intelligence artificielle sur une base de données regroupant plusieurs centaines de milliers de vins du monde entier. Ces données incluent des notes de dégustation dont ils doivent vérifier la cohérence avant de les exploiter.
Encadrés par le professeur Frédéric Pascal, ils cherchent à répondre à plusieurs questions passionnantes :
Peut-on regrouper les innombrables saveurs du vin en un nombre limité de «styles» ?
Peut-on prédire la qualité d'un vin sans dégustation humaine ?
Et surtout, peut-on anticiper les goûts personnels d'un amateur à partir de ses préférences passées ?
« Ce sujet est passionnant mais également très ambitieux. Les élèves ont dû plonger dans un univers de données très spécifique et apprendre à manier différentes méthodes de clustering. Ce n'est qu'un début ! », souligne Frédéric Pascal.
Si les résultats sont concluants, ce projet pourrait aboutir à une application mobile capable de recommander à chacun le vin qui lui correspond le mieux. Imaginez : un outil qui vous dit quel vin choisir en fonction de votre profil gustatif, sans jamais avoir à le goûter !
L'équipe se donne jusqu'à la fin du second semestre 2025 pour tester la faisabilité du concept.
Entre technologie de pointe et plaisir des sens, ce projet illustre parfaitement la richesse des initiatives étudiantes à CentraleSupélec : une école où curiosité scientifique, créativité et audace se mêlent pour repousser les frontières de la connaissance... et du goût.
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